FINIS TERRAE
Finis Terrae, le Finistère, la fin de la Terre… Est-ce le bout du monde ou le début du monde ? C’est une donnée à géométrie variable, m’avait-on dit un jour à Ouessant, c’est parfois l’un, c’est parfois l’autre, cela dépend de l’humeur, du temps qu’il fait ou encore de la saison…
Finis Terrae, la Bretagne de la côte et la Bretagne de l’intérieur, l’Armor et l’Argoat : ce sont presque deux pays différents, deux mondes qui s’effleurent sans véritablement se toucher. J’aime passer de l’un à l’autre, errer sur la lande quand un vent doux la fait ronronner en une subtile ligne mélodique, parcourir la cote quand les vagues font craquer les os chancelants des rochers ancestraux, arpenter les dunes et sentir les lèvres prendre le goût du sel, de l’écume et du sable, s’immiscer dans l’épaisseur des forêts sombres et le dédale labyrinthique des petites routes qui irrigue des hameaux solitaires…
Finis Terrae, à l’orée du monde, à l’orée de soi. Cette série, comme le lieu, n’a en fin de compte pas vraiment de fin, il est difficile de mettre un terme à l’attraction du parfum de mystères qui émane de la Finis Terrae. A défaut de limites dans le temps, je me suis fixé pour ce travail un cadre méthodologique strict, celui de la prise de vue au moyen-format. Le poids et l’encombrement de ce type d’appareil nécessite l’utilisation systématique d’un solide trépied : la prise de vue prend alors une autre dimension temporelle, en marge de la spontanéité et de l’improvisation, il faut faire preuve ici d’un autre type de réflexion, qu’accompagne une certaine lenteur d’exécution. Le choix préalable du lieu de la prise de vue et l’anticipation des conditions météorologiques, les marches d’approche nécessairement limitées dans la durée, la mise en place du matériel, le travail de composition et de cadrage… tout ceci confère une sorte de cérémonial à ce type de prise de vue, que j’aime mettre en place.
Finis Terrae, le Finistère, la fin de la Terre… Est-ce le bout du monde ou le début du monde ? C’est une donnée à géométrie variable, m’avait-on dit un jour à Ouessant, c’est parfois l’un, c’est parfois l’autre, cela dépend de l’humeur, du temps qu’il fait ou encore de la saison…
Finis Terrae, la Bretagne de la côte et la Bretagne de l’intérieur, l’Armor et l’Argoat : ce sont presque deux pays différents, deux mondes qui s’effleurent sans véritablement se toucher. J’aime passer de l’un à l’autre, errer sur la lande quand un vent doux la fait ronronner en une subtile ligne mélodique, parcourir la cote quand les vagues font craquer les os chancelants des rochers ancestraux, arpenter les dunes et sentir les lèvres prendre le goût du sel, de l’écume et du sable, s’immiscer dans l’épaisseur des forêts sombres et le dédale labyrinthique des petites routes qui irrigue des hameaux solitaires…
Finis Terrae, à l’orée du monde, à l’orée de soi. Cette série, comme le lieu, n’a en fin de compte pas vraiment de fin, il est difficile de mettre un terme à l’attraction du parfum de mystères qui émane de la Finis Terrae. A défaut de limites dans le temps, je me suis fixé pour ce travail un cadre méthodologique strict, celui de la prise de vue au moyen-format. Le poids et l’encombrement de ce type d’appareil nécessite l’utilisation systématique d’un solide trépied : la prise de vue prend alors une autre dimension temporelle, en marge de la spontanéité et de l’improvisation, il faut faire preuve ici d’un autre type de réflexion, qu’accompagne une certaine lenteur d’exécution. Le choix préalable du lieu de la prise de vue et l’anticipation des conditions météorologiques, les marches d’approche nécessairement limitées dans la durée, la mise en place du matériel, le travail de composition et de cadrage… tout ceci confère une sorte de cérémonial à ce type de prise de vue, que j’aime mettre en place.