NUMB
ENGOURDI
Cela fait des années que j’essaie d’illustrer et de documenter l’hiver (et la neige) en montagne auvergnate : comme beaucoup, sa lente disparition en raison du réchauffement climatique m’attriste. C’est comme un sentiment de perte et il existe un mot pour le traduire : la solastalgie. Alors j’essaie de savourer chaque fulgurance, chaque chute de neige, chaque épisode de froid car j’aime quand l’hiver pèse de sa masse grandiose et que les villages se recroquevillent au plus profond d’eux-mêmes.
Cette série a été prise dans le Cézallier, que j’arpente sans relâche depuis presque trente ans, en janvier dernier. Le froid avait engourdi momentanément les paysages et les villages dans un écrin de beauté teinté de blanc et de bleu. J’ai lu que dans le monde de la gemmologie, on désignait par blanc-bleu les pierres les plus pures : c’est certain, l’hiver donne à la montagne l’allure d’un diamant.
ENGOURDI
Cela fait des années que j’essaie d’illustrer et de documenter l’hiver (et la neige) en montagne auvergnate : comme beaucoup, sa lente disparition en raison du réchauffement climatique m’attriste. C’est comme un sentiment de perte et il existe un mot pour le traduire : la solastalgie. Alors j’essaie de savourer chaque fulgurance, chaque chute de neige, chaque épisode de froid car j’aime quand l’hiver pèse de sa masse grandiose et que les villages se recroquevillent au plus profond d’eux-mêmes.
Cette série a été prise dans le Cézallier, que j’arpente sans relâche depuis presque trente ans, en janvier dernier. Le froid avait engourdi momentanément les paysages et les villages dans un écrin de beauté teinté de blanc et de bleu. J’ai lu que dans le monde de la gemmologie, on désignait par blanc-bleu les pierres les plus pures : c’est certain, l’hiver donne à la montagne l’allure d’un diamant.